L’eau n’érode pas ces pierres
ni le vent ici a donné rendez-vous
à moins éventuellement que sur la toile du ciel
où il a tracé les premiers brouillons
de nuages
que tout au long de la nuit parcourront
le regard
sur l’ignoré sphère du ciel
d’où l’eau peut-être
ne tombera pas
ni le vent ne quittera son
absence
deux seuls sentinelles
légèrement courbées
en révérence au crépuscule
racontent l’histoire sans trame
du désert
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